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Collection ArchéoSF

Création des couvertures | Mise en page des livres papier | Fabrication des livres numériques | Création et animation du site partenaire de la collection | Création de supports de communication | Relecture et correction | Recherche de textes

ArchéoSF souhaite balayer l’ensemble des genres de la science-fiction ancienne. L’on y trouve donc des anticipations, des aventures extraordinaires, des utopies, des uchronies, des histoires de savants fous, des récits préhistoriques, des anthologies, des voyages dans le temps, des histoires oubliées… Dès mon arrivée aux éditions publie.net, j’ai immédiatement apprécié la ligne éditoriale de cette collection hors du temps. J’ai passé des centaines de nuits blanches à chercher et copier des textes, perdus au fin fond du domaine public, et la collaboration avec le créateur d’ArchéoSF, Philippe Éthuin, est fructueuse, puisqu’il n’a de cesse de proposer de nouveaux projets, notamment des anthologies. Cette collection est publiée en papier et numérique. Dans la même veine, j’ai regroupé des textes déjà existants, plutôt orientés récits noirs et mystérieux, voire carrément ésotériques pour certains, dans une collection nommée Retrodrama, pour laquelle j’ai créé une maquette et cherché de nouveaux textes. Et enfin, il fallait créer un site pour nous permettre de publier plein de petits textes, en libre accès : c’est le site compagnon de la collection, archeosf.publie.net.
Au fil du temps, il a également été nécessaire de créer des supports de communication autour de la collection : affiches, cartes postales, marque-pages, catalogues…

1. Quelques couvertures de la collection ArchéoSF

Au début, la collection était seulement numérique. Petit à petit, elle a commencé à être publiée également en papier. Les couvertures ont un peu évolué mais sont restées le plus possible dans la veine du « collage vintage ».

2. À l’intérieur des livres

Photographies à venir

3. Supports de communication & site compagnon

Bien sûr, il y a eu des dizaines (centaines ? j’en perds le fil) d’images créées pour promouvoir cette collection. En voici quelques-unes, représentatives — je crois — du travail fait au long cours.
Une série de quatre cartes postales, également déclinées en affiches pour les salons, que nous envoyons avec les commandes ArchéoSF passées sur le site publie.net.

Un mini-catalogue pour les dix ans de la collection (cette année, 2021). Cliquez sur l’image pour le lire.

Des marque-pages créés lorsque la collection a obtenu le prix spécial ActuSF Uchronie en 2017.

Et bien sûr, le site compagnon d’ArchéoSF, qui évolue au fil du temps, le mieux c’est d’aller jeter un œil > http://archeosf.publie.net

4. Un petit bout de Retrodrama

Fervente lectrice des journaux de l’ancien temps, j’ai découvert tout un monde faits-divers palpitants, avec force effusion de sang et courses-poursuites sur les toits. Retrodrama, c’est un peu la somme du récit noir vintage et du mystère inexpliqué. J’ai recherché et recopié Les Nuits de Paris, de Pierre Zaccone. Et puis je me suis penchée sur un plus gros, bien plus gros morceau : les Nouveaux mémoires de Marie-François Goron, chef de la Sûreté, autrement dit L’Amour à Paris (quatre tomes). Cycle initié par François Bon lorqu’il dirigeait publie.net, j’ai tout repris, relu, corrigé, et intégré le dernier tome manquant. Nous en avons fait une intégrale, que j’ai également préfacée et annotée. Un bon gros pavé de 700 pages !

— Qu’est-ce que ce type-là ? demande-t-il à l’agent quand je fus entré dans le cabinet du commissaire.
— Comment, tu ne le connais pas ? C’est le chef de la Sûreté !

Des salles tristes et froides des commissariats aux bouges insalubres, des maisons publiques aux tribunaux bondés, le breton Marie- François Goron, chef de la Sûreté pendant la Belle Époque, nous fait découvrir les coulisses de la rue, les arcanes du désespoir et de la misère. Dans ce tableau vaudevillesque teinté d’un argot fin de siècle qui nous fait goûter aux joies de la fée verte comme à celles de la morphine, Goron nous livre un portrait sans fard et sans détour sur les mœurs de son temps, s’indignant contre des lois qu’il juge dépassées et qu’il est pourtant contraint d’appliquer, cherchant à démontrer la barbarie de certains règlements de police qui organisent l’esclavage de la femme et du pauvre, peignant une société en proie à des démons que l’on retrouve, un siècle plus tard, toujours aussi tenaces dans la nôtre. Ouvrez donc la porte des asiles des amours passagères, laissez-vous guider au fil de l’histoire de la détresse humaine, au bras des flibustiers de l’asphalte parisien et des bonimenteuses, des criminels, des empoisonneuses, des aventuriers et des escrocs en tous genres, et n’oubliez pas de suivre la piste jusqu’au bout car le vrai peut parfois n’être pas vraisemblable ! Jamais réédités dans leur intégralité, les seconds Mémoires de Marie-François Goron, vont vous faire l’effet d’un sacré voyage dans le temps, vapeur et électricité comprises.

Dans ce volume, vous pourrez lire :
1. — L’Amour criminel
2. — Les Industries de l’Amour
3. — Les Parias de l’Amour
4. — Le Marché aux Femmes


« Un roman-feuilleton fait avec de la vie et du sang, encore chaud de toute la douleur humaine. »

C’est l’une des affaires les plus connues et les plus commentées de la Belle Époque. En France comme à l’étranger, les anarchistes de « La Bande à Bonnot » ont fait les gros titres de tous les journaux. Nous sommes en décembre 1911 lorsque plusieurs comparses anarchistes braquent la Société Générale de la rue Ordener à Paris… événement qui met le feu aux poudres et déclenche une furie policière rarement vue. S’ensuivent des mois de courses-poursuites effrénées, d’affrontements violents à glacer le sang. Parmi cette énigmatique Bande à Bonnot, se trouve un profil différent, un sympathisant à la cause anarchiste, innocent du crime dont on l’accuse. Son nom : Dieudonné. Dans le tumulte de l’affaire comme dans les terribles débouchés judiciaires dont il fera l’objet, il incarne à lui seul l’aventure hors normes des membres de cette Bande.

Parmi les nombreux textes qui s’intéressent à l’affaire, nous avons sélectionné ceux de Victor Méric et Albert Londres. Comme des faces d’une même pièce, et pour la première fois rassemblés au sein d’un même ouvrage, ils donnent à voir deux aspects jumeaux de cette affaire : l’avant et l’après, la chute et la rédemption, le récit collectif et le destin singulier d’un homme.