Création de la couverture du livre | Fabrication du livre numérique
Paru en 1901, La vie des abeilles de Maeterlinck n’est pas seulement le plus accompli des trois livres qu’il consacre aux insectes organisés en société (ensuite les fourmis et les termites). C’est la langue rigoureuse et miroitante de ce grand du théâtre et de l’opéra qui vient se mettre à l’épreuve de la ruche, de l’organisation sociale, de la mort et du travail des abeilles. Alors c’est l’émerveillement dans ce rapport de la langue au réel, et tout ce qu’elle questionne, des signes, de l’orientation, de l’obéissance. C’est aussi un émerveillement parce que l’art de poser les questions est celui qui surgit de notre propre interrogation sur notre destin. C’est ce qui fait de ce livre, depuis bien longtemps, un grand, un très grand classique.